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27 octobre 2013: Mondo P.Q. reçoit les Hou-Lops – Seconde partie

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Hou-Lops, vous êtes en ondes! Plus tôt cet été, nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Yvan Côté (guitariste) et Jean-Claude Bernard (bassiste) du mythique groupe rock québécois. Il y a 50 ans, la formation définitive des Hou-Lops faisait ses débuts sur disque et entreprenait une formidable aventure entre le Québec et l’Europe, cumulant les hits des deux côtés de l’océan (Blue jeans sur la plage; Mother in law) et innovant sans cesse son rock incendiaire (Oh non; J’étudies mon grec). Ce sont deux véritables pionniers qui se sont candidement livré à nous pendant plusieurs heures, toujours enthousiastes et parfois stupéfaits. Aujourd’hui, place à la seconde partie de notre entrevue qui portera sur les années 1967 à 1969 et la vie au delà des Hou-Lops. Pour redécouvrir la première partie, passez par ici.

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Les Hou-Lops en spectacle à St-Georges-de-Beauce en août 1967. Collection personnelle de Jean Garon.

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La Patrie, 31 décembre 1967.

En 1967, le groupe devenait un des premiers à performer lors d’une messe à gogo.. et pas la moindre! Des années avant la prestation d’Offenbach à l’Oratoire Saint-Joseph de Montréal, voilà que le rock se vautrait maintenant dans les églises! Loin d’être des enfants de choeur, les musiciens avaient nénamoins adapté légèrement leur tour de chant pour l’occasion, profitant même de l’occasion pour composer de nouvelles paroles sur l’ir de Paris la nuit du groupe Les Chanceliers pour leur pieux public. Écoutez-les ensuite vous parler de leur rencontre avec les américains, The Young Rascals.

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Dedicated followers of fashion. (Extrait de la biographie de Serge Gingras, Hou-Lops pour toute la vie).

Vers la fin de leur carrière, les Hou-Lops doivent compenser avec le départ de Jean-Claude Domingue. Le nouveau quatuor recrutera temporairement René Hamelin des Jades et enregistrera son dernier album éponyme pour le compte de Canusa, l’étiquette de Tony Roman. Pesant, hétéroclyte et audacieux, l’ensemble ne manque pas de charme et illustre l’influence qu’a eu Cream et le Jimi Hendrix Experience à l’époque sur les musiciens! Baissez les lumières pis montez le son…

Nous tenons de nouveau à saluer et remercier Serge Gingras (biographe des Hou-Lops et responsable du site Web officiel du groupe), Benoit Paquin, Jean Garon, Jean Vallières ainsi que Michel Rousseau pour leurs généreuses contributions. M. Gingras a toujours quelques exemplaires de son excellente biographie à vendre; comme le livre fut publié à compte d’auteur, contactez-le afin de réserver l’une des dernières copies. Bonne écoute! Profitez-en pour laisser un commentaire à l’attention de nos invités!


3 novembre 2013: Horreur! Fureur!! Bonheur!!!

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Halloween et autres Dia de Muertos étaient peut-être (tré)passés, que voulez-vous: on avait toujours le coeur à la fête! Place aux ghoules du rock et plus flamboyant groupes costumés de la province! Il y en avait de colorés entre 1964 et 1967: Les Munks, Les Masques d’Or, Les Mousses… et toute une trollée que nous présenterons en seconde demi-heure. Bonne écoute!

diablebijouxINDICATIF – Le mystère du lac (Jupiter; 1969)

Extrait de la B.O. Le Diable aime les bijoux, une co-production canado-espagnole mettant en vedette Donald Lautrec et la chanteuse française Michelle Torr. Bien que les musiciens étaient probablement espagnols et la musique signée Johny Glider (futur virtuose du moog publié en France), l’album serait, selon toutes vraissemblances, pressé exclusivement pour le Québec.

Offenbach – Rirolarma (Barclay; 1972)

Conclusion du spectacle Saint-Chrone-de-Néant à l’Oratoire Saint-Joseph, le 30 novembre 1972. Un titre de Pierre Harel que le groupe interpréterait regulièrement sur scène jusqu’au milieu des années 70. Leur performance de 1975 au Jardin des Étoiles demeure sidérante!

Serge Mondor – Macchabée (Columbia; 1966)

Fermez vos fenêtres! Verrouillez les portes! Mondor va chanter! écrivait Jean-Pierre Ferland. Fantaisiste délicieusement maccabre de la chanson réaliste influencé par Brel, Vian ou Ferré (qu’il reprend d’ailleurs), accompagné ici de Rod Tremblay et de François Morel. Il ne produirait qu’un album et une poignée de 45 tours -tous surprenant!- avant de se tourner vers l’humour dans les années 80. M. Mondor, si vous lisez ceci, écrivez-nous! On adorerait jaser avec vous.

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Serge Mondor, 1966.

YUL – Mister Canada (no label; 1973?)

Après avoir étudié auprès de Serge Garant, Ginette Bellavance anime la scène du campus de l’UQAM entre 1969 et 1974 dans des performances électroacoustiques avec son groupe… YUL. Elle signera aussi la musique de nombreuses pièces de théâtre avant d’enregistrer de nouveaux quelques albums au tournant des années 80 tout en collaborant avec Walter Boudreau (L’Infonie).

Ginette Ravel – Darlingtonia (RCA Victor; 1970)

La longue quête d’un titre aventureux dans le catalogue de Ravel… Merci à Félix pour la redécouverte! Cette chanson serait aussi un 45 tours pour son avant-dernier album éponyme (son suivant serait en 1981), son neuvième en carrière. Pierre Nolès et Frank Dervieux signent les arrangements. Pas banal!

cover_95713582012_rMorse Code Transmission – Satan’s song (RCA Victor; 1972)

Conclusion du second album du groupe (II ) qui chante alors exclusivement en anglais. Ex-membres du groupe Les Maîtres avec Michel Vallée, Raymond Roy, Berny Tapin & Christian Simard.

Dionysos – Terreur et masque (Zodiaque; 1971)

Après un premier long jeu produit par nul autre que Donald Lautrec, voici un titre tiré de leur second album plus conceptuel, Le prince croule.

napoléons1966INDICATIF – Le maire Drapeau invite les montréalais à voter (1966)

Les Gants Noirs – On veut rien savoir (Niagara; 1965)

À chaque année, son histoire de peur! Passe-moi ta face pour un soir, je veux faire peur aux enfants  chante l’orchestre ganté! Ben nous, on la dédie conjointement à deux faces à claques! Bif! Bang!! Pow!!!

Les Napoléons – Fou de toi (Passe-Temps; 1966)

Un titre aussi original qu’accrocheur pour l’un des tout-premiers groupes costumés de la vague yéyé! Ce simple est extrait de leur unique album, À Gogo. Avec les frères Reynald, François et Jean-Guy De Levo ainsi que Jacques Lachapelle et Richard Tardif.

2544345308Goliath et les Philistins – Le Géant Vert (TéléDisc; 1965)

Tout comme Ali Baba, ce groupe était géré par le fantaisiste Jacques Desrosiers (futur clown Patof) avec Denis Bédard (Goliath), Red Mitchell (David), Gilles Massé (Romulus) et Bernard Hébert (Marcus).

Ali Baba et ses 4 Voleurs – Shishkebab Yéyé (Jeunesse Franco; 1966)

Reprise survitaminée de «Habibi Rock» du chanteur Bob Azzam, un chanteur libanais fort populaire en France.

César et les Romains – Tu dis non (Citation; 1966)

Extrait du second album, XII x V pour le populaire groupe costumé de Rouyn-Noranda.

Batman – Un mauvais farceur (Citation; 1966)

Merci à Michel Alario pour ce rare enregistrement! Ici, le chanteur André Jean personnifie Batman, propriétaire du bar montréalais Batman (3e étage du Café St-Jacques à Montréal) où le houseband -aussi nommé Batman- performait régulièrement en 1967. L’aventure du coloré bar/groupe ne dura que le temps de la diffusion de la populaire télésérie américaine, mais les musiciens étaient expérimentés. Il s’agissait des Pharaons avec un nouveau chanteur, André Moisan aka Jean. Lisez et écoutez la suite en visitant l’article fascinant sur le blogue Vente de Garage.

LesVampires_VoitureLes Vampires – Viens à moi (1966)

Obscure chute de studio compilée sur Les Introuvables Vol. 15 (Disques Mérite). On se questionnait en ondes à savoir s’il s’agissait d’une reprise… et la réponse est oui! L’oreille bionique de l’ami Gaétan a reconnu Say I am du groupe Tommy James & the Shondells! Jean-Guy «Arthur» Cossette, guitariste pour les Jaguars, Les Sinners ainsi que Les Vampires nous écrit (merci!!!) :

C’était un groupe cagoulé de Chicoutimi qui misait surtout sur la musique de danse (Cha cha, rhumba, mambo). Le chanteur et bassiste était Danny Roger. Serge Vaillancourt et Gérald Martin ont été batteurs. Eddy Knock et moi-même occasionnellement étions à la guitare. Les gars avaient tous moins de 20 ans… Parfois, on était deux guitaristes. J’étais très en demande à l’époque et c’était en même temps que les Jaguars! Mon père a aussi été notre chauffeur à au moins une occasion sur la Côte Nord (photo de gauche). Le cagoule n’avait absolument rien à voir avec le KKK. Ces costumes en cuir rouge étaient plutôt inspirés de ceux d’un groupe de France, Danny Boy et ses Pénitents.

17 novembre 2013: T’as qu’à dire yeah, yeah, yeah!

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Liz Brady & Martine Bee, Les Scarabées vers 1971. Extrait du site Web de Liz Brady.

Cette semaine, nous orbitons en marge du Yé-Yé, entre la pop bonenfant de chanteuses de cabaret et le rock naissant d’une superstar du Ska. Encore une fois, nous lançons quelques bouteilles à la mer. Si par hasard, vous avez plus d’informations à propos du groupe Les Harmonicos ou la chanteuse Mini Mars, écrivez-nous. Entre temps, bonne écoute!

pilede45Margot Lefebvre – Publicité Coca-Cola (1965)

Extrait d’une acétate pour le compte d’une vaste campagne publicitaire avec une foule d’interprètes québécois. Lisez et écoutez la suite sur le blogue Patrimoine PQ.

Mimi Mars – Mon homme à moi (Solfège; 1966)

Qui est Mimi??? Elle signe en tout cas les deux compositions de son unique simple. Solfège était une petite étiquette, surtout reconnue pour quelques-uns des plus rares pressages garage de la province (Les Serfs, Les Wild Ones, Le Spectre, Réjean & les Faucons) et quelques artistes internationaux en version française (Herman’s Hermits, Young Rascals). Moins de 20 titres y sont catalogués entre 1966 et… 1983, lorsqu’un certain Johnny Pop aide à rescuciter l’étiquette.

Pierret Beauchamp – En revenant (France-Canada; 1965)

Extrait de son 4e album éponyme.

Carole Cloutier – À ton âge (Contact; 1965)

Originaire de Thedford Mines, elle débute à la radio dès l’âge de 7 ans en 1949. Visitez le blogue de Monsieur Jeff, un retraité des Archives Nationales, pour une biographie plus complète.

Jenny Rock – Vas-y (Sélect; juin 1965)

Son 9e simple, quelques mois suivant le succès retentissant de Douliou Douliou St-Tropez. Seraient-ce Les Aristocrates qu’on aperçoit derrière dans cette performance à Jeunesse Oblige?

Liz Brady – Bas les pattes (Profil; 1973)

Fougueuse chanteuse franco-égyptienne qui publia 5 EP entre 1965 et 1967 avant de déménager au Québec. Bien que cette reprise de Hand’s off (Betty Everett) fut publiée originellement en France sur son 4e EP de 1966, la chanson serait ré-éditée par Jean Beaulne pour son étiquette Profil en… 1973, suivant la dissolution de son duo Les Scarabées. Depuis les années 80, elle réside et performe toujours en Floride sous le nom Liza Brady.

Les Scarabées – Si peu de temps (RCA Victor; été 1971)

Liz Brady déménage au Québec en 1968 et y fonde le duo Les Scarabées avec sa soeur Martine Gauthier (aka Martine Bee). Ben Kaye signe le groupe qui enregistre quelques simples jusqu’en 1971 alors que Yvan Ducharme les prend sous son aile, résultat.. un nouveau contrat avec RCA. Viva la buena vida devient un succès radio,est même exporté en Espagne et marque la collaboration de l’orchestre de 13 musiciens de Jerry De Villiers. Sa face B, une composition Ducharme/De Villiers est encore meilleure à nos oreilles! Le groupe accumulera d’autres succès comme Le choeur de mon pays en décembre 1971, publiera un unique album et participera à la tournée Musicorama 72 en juillet : 42 villes/42 jours!!!

Valliants45Les Valliants – Gais, gais, gais (Écho du Nord; 1965)

Sextet, probablement montréalais, qui publia un album instrumental (Bossa Nova The Valliants) en 1962 sur étiquette Trans-World. Vers 1965/1966, le groupe presse deux 45 tours sur Les Disques Echo – un pressage privé? Ils accompagnent notamment le chanteur Denis Mohanan et publient parallèlement leur simple, Gais gais gais. Selon Pierre Perpall, le groupe était l’un des rares chez les Blancs –avec Denis Lepage et Les Persuaders/The Stringers et Eddy & the Prophets- à se produire à l’Esquire Show Bar en plus d’accompagner une foule d’artistes soul en studio.

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Les Rock Diamonds (avec Marcel Massicotte) vers 1961.

Les Impairs – Sur ma moto (Blue Jeans; 1965)

Groupe de St-Hyacinthe qui exista entre 1963 et 1965. Des membres des groupes Les Rockings Diamonds et des Flamingo Beats débutent en 1961 et deviendront par la suite The All Stars puis LES IMPAIRS : Yves Gendron, Pierre Girard, Guy Laviolette, Marcel & Albert Massicote. Ils sont l’orchestre-maison pour l’émission Bonsoir Copains en septembre 1964 et enregistrent au total deux 45 tours, avec 3 reprises des Stones (Pain in my heart, Off the hook & Heat of stone) et celle-ci, empruntée à Del Shannon.

Donald Lautrec – Je ne peux plus rien lui dire (Jupiter; février 1966)

Extrait de son 6e album -parmi ses plus consistant- qui fait notamment appel au groupe Les Misérables pour accompagner le chanteur sur deux titres. Une séduisante pochette, un bel objet, enregistré entre NYC et MTL, produit par Yvan Dufresne avec des arrangements supplémentaires de Jean Larose, Charles Cotello et Pierre Nolès. Recommandé.

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Photo extraite de l’Article du blogue Garage Hangover.

Les Harmonicos – Les oiseaux mécaniques (Productions Son Illimité; 1967)

Nébuleux quintet qui publia un simple bilingue remis lors d’une « journée familiale ». Serait-ce lors d’une journée porte-ouverte d’un quelconque escadron de cadets de l’air, on l’ignore? Le 45 tours était originalement serti d’une pochette photo, aujourd’hui difficile à retracer, montrant un plan rapproché du groupe autour d’un avion. Cette chanson fut compilé en 1997 sur Ils sont fous ces Gaulois Vol. 2.

Les Garçons de minuit – Le dos sur le plancher (RCA Victor; 1968)

Dernière face du dernier 45 tours pour ce groupe de Québec avec Claude Bélair (saxophone), Jean-Yves Gauvin (contrebasse) et Jean Mc Clintock (guitare) qui exista entre 1959 et la fin des années 60. Reconnu pour leur image plutôt propre et leurs performances fantaisistes de cabaret, le groupe bénéficie d’une composition de Martin Martin (Marty Hill) et d’une production bonifiée de cuivres. Leur meilleur simple! Merci au blogue Vente de garage pour nous avoir mis sur la touche en 2012.

Les Monstres – J’attends une réponse (Miracle; 1966)

Second et dernier simple pop de la troupe costumée, menée par le chanteur Marc « Dracula » Hamilton et produite par Jean Beaulne.

24 novembre 2013: Rock garage, cheveux longs et bottes pointues

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Alors que le Québec vivait sa Révolution tranquille, le rock québécois était en pleine crise d’adolescence !  Inspiré du style frat rock américain et du blues rock des Anglais, le rock garage carburait aux pédales « fuzz » et à la provocation. Après la première vague d’orchestres rock québécois et les yéyés qui suivirent, le son cru, brutal et expéditif du garage était souvent alimenté par les tracas de la jeunesse face à l’autorité, par les premiers amours déchus et une soif de liberté. Un son qui s’imposait avec fracas sur les tourne-disques des jeunes et qui réussissait même à s’immiscer dans quelques palmarès de la province. Son influence, persistante, se ferait entendre durant les décennies à venir.

Passage obligé des collectionneurs de rock, cette tendance à été maintes fois ressuscitée sur des compilations devenues cultes depuis: Rumble, Québec dans le Vent, Nightmares from the Underworld, People of Tyme et les indispensables Pebbles et Nuggets chez nos voisins du sud. Voici donc notre première spéciale garage et certainement pas la dernière: soyez prévenus, la prochaine heure décoiffe! Bonne écoute! Vous avez une suggestion ou une observation à partager? Laissez-nous un commentaire.

Les Monstres – That I’m sad (Acétate inédite; 1966)

On réécrit l’histoire avec cette primeur! Découverte dans les archives de Tony Roman dans le cadre de recherches pour le Musée du Rock’n'Roll du Québec, cette composition inédite s’impose d’elle-même comme un des rocks garage les plus incendiaires. Une pépite de taille! Ni Hamilton ni Carel n’a souvenir de l’enregistrement de cette acétate ou ne reconnait son jeu ou sa voix. Mimi croit pourtant entendre Hamilton; et vous, vous entendez quoi?

Nous n’avons toujours pas pu retracer d’autres musiciens de la formation orginale. Ainsi, on lance un appel à tous : Martin Zizeck, Pierre Fortier, Réal Brousseau ou Michel Bourgon… On veut votre version des faits. Écrivez-nous!

Les Loups – Pour tout dire (Fantastic; 1967)

Groupe de Montréal qui publia 4 simples et 3 chansons sur l’album Noël dans le vent : toutes des compositions originales! Pour tout dire est leur troisième 45 tours et leur plus écocheur! Lisez la suite de leur fascinante carrière sur le blogue Vente de Garage.

Alex Fontaine – Tu n’es pas sincère (Trans-Canada; 1967?)

Composition de Fontaine sur des arrangement de Joey Galimi. Une production de Tony Catachio maintes fois compilée depuis sa première inclusion sur l’incontournable compilation montréalaise Rumble imaginée par Denis Lalonde du Pick-Up. Alex Fontaine, manifeste-toi, on veut te jaser. Sincèrement!

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Éric St-Pierre (Télé Radio Monde , juin 1969).

Éric & les Gamins – Les Maraudeurs (TéléDisc; 1966)

Éric St-Pierre n’enregistra que cette unique face pour le seul simple de son groupe, mais quel titre! Il s’embarquerait dans une carrière en solo quelques mois plus tard, serait élu Découverte 1967 au Gala Méritas, enregistrerait deux albums et une pléiade de simples pop marginaux, certains assez aventureux.

Les Wild Ones – Quand je te demande (Solfège; avril 1967)

Groupe de Montréal avec Henriot Zephirin (chant, guitare), Walter Morschella (guitare solo), David Chambers (guitare), Robert Weber (basse) et Gabriel Cambria (batterie). Il enregistre deux créations chez Solfège suivant une victoire dans un jamboree à la salle de danse Le Golden.

La 5e Dimension – L’évasion (1968)

Groupe psychédélique de Québec et/ou Cap-de-la-Madeleine avec Alain Dumont, Robert Morissette (chanteur), Gilles Sévigny (guitare), Roger Hubert (basse)et Luc Robert (batterie). Leur unique 45 tours fut enregistré aux Studios RM, l’épicentre des messes rythmées québécoises, opéré par les Père Oblats. Dumont effectuerait une certaine conversion spirituelle suivant la dissolution du groupe et participerait à des albums chrétiens dont Des gens comme vous et moi et Agapè – Le troisième seuil.

Les Atomes – Pauvre fou (Capitol; 1967)

Le groupe de St-Jérôme surprend avec cette reprise d’un titre de Johnny Burnette!

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Les Misérables avec deux nouveaux membres (Photo Vedettes, mars 1968).

Les Misérables – Misérablement vôtre (Jupiter; 1967)

Dernier simple du groupe de Montréal, pressé en 1967, avec Gerry Bribosia, Michel Cavuato, Jean-Marc Vanasse et Aldo Marandola et Grégoire Buisson. On les présentait occasionnellement comme Les Rolling Stones canadiens !

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Les Mystics.. de Shawinigan (La Patrie, février 1968).

Les Index – Presque fou (Stop; 1966)

Débutent en 1962 sous le nom Les Vam-Pires avec Guy Ferland, André Charette (guitare solo), Ken Desrosiers (guitare), Mario Brodeur (basse) et Julien Dulude (batterie) qui se rebaptisent Les Index en 1964. Cette composition de Desrosiers atteindra la 46e position du palmarès Méritas en septembre 1966. Le groupe se dissout la même année, mais Charette poursuivra dans les groupes de hard rock Wisdom, Tension, Extension. Il est aujourd’hui du groupe Flashback Club Band.

Les Mystics – Mon père est millionaires (Vedettes; 1967)

Notre collaborateur Michel Alario commente cette pièce d’anthologie : Ce groupe de Shawinigan a enregistré ce 45t en 1967. Une autre de mes pièces préférées dans le répertoire des groupes québécois des années 60. J’ai été conquis par ce titre dès la première écoute sur la compilation « Ils sont fous ces Gaulois vol.1″. Le disque n’est pas si rare que ça, mais assez étrangement, ça m’a pris plusieurs années pour en trouver un exemplaire en bon état. « Mon père est millionnaire » s’approche d’une sonorité british, dans le style freakbeat. Les paroles sont très intéressantes également. Dans la chanson, le protagoniste transforme sa réalité pour élever son statut social. Ce discours est très mod! J’adore ce disque, car c’est un bon mélange d’énergie garage et de sensibilité européenne.

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Photo Vedettes, janvier 1967.

Les Dabsters – Oh non oh non (Sonore; 1967)

Second simple méconnu pour cette formation de Verdun avec Normand & Denis Baudet (chanteur; guitare solo), Michel Roy (guitare), Pierre Dupont (basse) et Normand Cody (batterie). On les connait surtout pour la cultissime J’en ai assez, maintes fois compilée, mais cette ballade torturée vous séduira par son authenticité.

1er décembre 2013: L’envers du New Wave québécois – Seconde édition

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brokenheartsEnfants de la Grande Nuit Vidéo, voici notre seconde émission spéciale consacrée à L’Envers du new wave québécois en compagnie de notre invité, Pascal Pilote. Depuis plus de 10 ans, il organise avec son fidèle comparse Simon Lacroix les soirées Total Crap. C’est aussi un collectionneur de vinyles et un audiophile averti: il connait ses années 80! Encore relativement méconnue, la scène alternative du début de cette décennie tarde toujours à être convenablement ré-éditée et comme pour les albums disco du Montreal Sound, les disques que nous vous présentons aujourd’hui semblent interpeler un public largement international. Alors.. que diriez-vous de vous réapproprier vos années 80 pendant la prochaine heure? À propos, le groupe Pop Stress (que nous diffusion dans notre première édition) s’est reformé et vous proposera son nouvel album, lancé au bar Les Katakombes, ce mardi 3 décembre 2013; toutes les infos sont ici.

Bonne écoute! Merci Pascal; on remettra ça! Entre temps, si vous avez fait partie des groupes One Hand Clapping, Nasty Habits ou FM 109 ou avez une performance télévisée de Kamélon à partager avec nous: écrivez-nous, on veut de vos nouvelles!

Vous avez manqué la première partie? Écoutez la première édition de l’Envers du new wave québécois ici (diffusion le 19 mai 2013).

Kaméléon – Microcosme (Pro-Culture; 1981)

Fondé en 1980, Kaméléon se compose de Roxanne Turcotte (synthétiseurs, voix), Christian Parent (synthétiseurs, piano), Denis Brassard (voix), Richard Martel (batterie) et de Réal Lapierre (guitares). Le groupe ne publiera qu’un seul album et 12″ en 1981. Nominé dans la catégorie Meilleur album – Dance Musique en 1982 au Gala de l’ADISQ, ils verront le prix être remis à Lime (pour Lime II). Turcotte est aujourd’hui une musicienne électroacoustique réputée.

QRN_flyer copyOne Hand Clapping – Angry Weather (automne 1982)

Trio montréalais (?) avec Jason Levy, Sheldon Mastromatteo & Wayne McDonald. Forte similitude avec «Kick in the eye» de Bauhaus, publié quelques semaines précédant l’unique simple de OHC.

Quite Ridiculous Nonsense – General Attitude (DF; 1984)

Rare simple qui gagne en valeur depuis sa sortie initiale à 1000 copies! Leur approche industrielle/post-punk à la Cabaret Voltaire (Voices of America) ne nous laissait pas envisager la suite. Un auditeur -merci Marc!- souligne: Le hit de QRN fut une reprise d’une chanson disco des années 70, Daddy Cool. Un hommage à un père d’un membre du groupe qui a aidé financièrement QRN. Qui l’eut cru?

Benjamin Russell – Broken-Hearted Lovers (BarNone; 1981)

Électron libre de la scène québécoise, aussi productif que méconnu avec 17 albums à son actif depuis 1976 et 500 chansons originales à son actif. Originaire de Saskatoon, Russell déménage au Québec durant les années 70, passant d’un folk ésotérique au punk (avec son groupe The Strokes) à une power pop audacieuse. Visitez son site Web pour découvrir et écouter la suite de son histoire.

brussellTwo Men Laughing – Emprisoned Lorrie (ML; 1988)

Mystérieux duo qui publia deux simples 12″ ainsi qu’un 45 tours.

Broken Hearts – Out on a Saturday Night (Broken Records; 1981)

remedialsThe Remedials – You Make it (Basic Records; 1981)

Quintet de Montréal qui pressa un seul EP de quatre chansons. Un de leurs membres deviendrait un important disquaire par la suite, mais qui préfère garder l’anonymat…

FM 109 – S.O.S (FM109; 1986)

Un groupe de Québec et/ou des animateurs radio qui se recyclaient en musiciens? On ne sait pas trop… Leur unique album fut enregistré aux studios de Denis Champoux (ex-Les Mégatones). Nos auditeurs de Québec se souviennent d’eux? Écrivez-nous.

Nasty Habits – Cleopatra (Good as Gold; 1983)

Quintet de 3 gars, deux filles. Nous n’avons pas plus de détails à leur sujet.

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8 décembre 2013: Guitares à Gogo!

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Les Tune-Up Boys en 1961.

Après notre spéciale L’Echolette dans l’tapis en avril dernier qui hommageait quelques-uns des premiers guitar heroes du Québec, on remet ça aujourd’hui avec une suite logique qui fait le pont entre les groupes beat instrumentaux et ceux de la vague Gogo & Yé-Yé naissante. Crinque le volume et bonne écoute!

The 3 Sharp Quartet – Blues part. 2 (London; 1964)

Au départ en trio, le groupe obtient un succès au Canadian Talent Show de Burlington et dans les cabarets du Québec et de l’Ontario. Après deux 45 tours en 1960-61, on retrouve le groupe devenu un quartet en 1963. Marcel Desjardin est le seul membre original du Quartet qui inclut désormais aussi Pierre Boisvert, Don Kelley et Guy Robichaud. Le groupe se rebaptisera ensuite Les Kangourous le temps de deux simples.

The 3 Sharpes QuartetLes Têtes Blanches – Ram Rod (Météor; 1964)

Extrait de leur tout premier album Voici les Têtes Blanches, un passage obligé pour bon nombre d’orchestres qui reprenaient ce titre popularisé par Duane Eddy. Vous avez raté notre entrevue en deux parties avec Les Hou-Lops? Écoutez-la ici.

Les Versatiles – Bolide X-16 (London; 1965)

Second et dernier simple pour le groupe instrumental de Québec, qui fait suite à leur unique album (pressage bilingue) de 1964. De nos jours, des membres des Mégatones et des Versatiles unissent occasionnellement leurs forces au sein des Méga-Versa. Surveillez notre page Facebook pour de futures prestations.

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Les Méga-Versa en décembre 2013: Mario Thivierge, Ralph Angelillo, Carignan Denis, Claude Laliberté et Roger Beaudet.

Les Mégavolts – 100 000 volts (Laniel; 1966)

Groupe majoritairement issu de Chamby avec Maurice Héroux (guitare solo), Daniel Grisé (guitare), Richard Racicot (basse), Pierre Théberge (orgue, saxo) et Robert Decoste (batterie). Leur seul simple est le résultat d’un passage remarqué au Festival du Disque de Montréal par Denis Pantis. Le groupe disparaît peu après cet enregistrement.

Les Cyclones – Tous les nouveaux pas (Humour; 197?)

Qui sont Les Cyclones? Leur unique album est avare de détails quant à l’identité du groupe. Seul le nom de leur producteur est connu: Ray Nelson (responsable de l’album humoristique Ti-Poil la carotte sur Révolution). Le reste du catalogue Humour est peuplé d’albums grivois et de rigodons, comme Ti-Gusse Brisson chante Madame Bolduc

César & les Romains – Egg Roll (Citation; 1967)

Extrait de leur troisième album, Le jour du dernier jour. Bien que créditée à Daniel Lachance (guitariste du groupe), le blogue Vente de Garage confirme que Les Romains se sont inspirés d’une première version de Egg Roll enregistrée quelque part au milieu des années 60 par Billy Martin & His Orchestra. Martin la réenregistrera plus tard, en 1970, sur son mythique album Strawberry Soul.

stringersLes Stringers – Soak n’ Wet (Caprice; 1964)

Le tout-premier groupe de Denis Lepage (alors trompétiste), quelques temps davant de fonder Les Persuaders. Il signe déjà deux compositions cuivrées sur l’album Swing Rock Swing avec Les Stringers , Soak n’ wet & Marmalade. Accrocheur, l’album est réalisé par Ken Ayoub, mais avec cette chouette photo mal cadrée du groupe et cette jeune spectatrice au bas, ça demeure délicieusement brouillon.

Les Flammes – The Flammes Beat (Olympia; 1964)

Le trio Les Corvairs publia deux albums et celui-ci, Dance Party, représente leur dernier effort, sous forme de trio avec Claude Picotin, Bobby Jinch et Bob Barry. Cette chanson est elle-même une relecture d’une autre de leurs compositions que nous diffusions plus tôt cette année, The Corvairs Beat Rock. On remercie l’ami Gaetan pour le prêt de cet album peu commun.

La réédition de 2011.

La réédition de 2011.

Aurèle Lacombe – Guitare à gogo (Vedettes; 1967)

Whooa! Ça déménage! Pressé simultannéement avec d’autres albums à Gogo chez Vedettes (Noël à Gogo avec Roger Pilon; Orgue à Gogo avec Lucien Bellemare.. qu’on a diffusé plus tôt cette année). Étonamment, l’album fut réédité chez Master Classics Records (2011) et le tout peut être acheté sur iTunes… mais on doute que Lacombe touchera une quelconque redevance. Est-ce que Aurèle était de la même famille que Gilbert ‘Buck’ Lacombe? Si vous le savez, écrivez-nous!

Les Tune-Up Boys – Sous un petit palmier (Rusticana, 1961)

Duo fantaisiste formé dans les années 50 avec Maurice Bougie et Gaston Tessier qui alterne des numéros comiques hyper-dynamiques à des performances musicales plus sensibles, souvent bercée par un fantastique jeu de steel guitar à la Les Paul. Le duo est responsable du méga-succès, l’inimitable En revenant de Rigaud, offert sur l’album Deux nigauds à Rigaud dans une version qui s’aglutine à une face complète de sketchs. Ça n’en finit plus.. et le public en redemande!

Les Jaguars – Arvida nous voici (Passe-Temps, 196x)

Groupe en partie originaire d’Arvida et de Chicoutimi avec Jean-Guy «Arthur» Cossette, Gilles Morissette, Doris Thibeault et Reynald Morissette. Cossette sait toujours remuer les foules avec son Echolette dans le tapis lors de ses prestations au sein de Lyse & the Hot Kitchen. Découvrez leur tout premier disque!

Les Jaguarmen – Le Jag (Laviolette; 1966)

Ils n’occupent qu’une des faces de leur unique simple, le partageant avec le Choeur Ste-Marguerite (Chanson du Carnaval de Ste-Marguerite). On se souvient d’une bonne performance à Jeunesse en Orbite (Trois-Rivières) où le clavier noyé dans l’echolette prenait les devants. Quelqu’un pourrait nous remettre cette prestation en ligne svp?

Les Novas (extrait du site Reber Nation).

Les Novas (extrait du site Reberb Nation).

Les Novas – Pourquoi (Rusticana; 1965)

Une énergie dramatique insoupconnée pour ce nébuleux quatuor au look post-post-adolescent qui roule ses rrrr. Le Quatuor était formé de Serge Surprenant (guitariste), Philippe Choquette (saxophoniste), Yves Laplante (chanteur, bassiste) et Léo Pariseau (batteur).

Les Skyliners – J’suis d’accord (Metro; 1964)

Ce quatuor enregistre deux albums en 1964, Yéyé Guitares (Metro) & Les succès du Jour à la Guitare (Succès du Jour). Ici, on a droit à une chouette reprise d’un titre de Françoise Hardy.

15 décembre 2013: Noël et neige à gogo

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À chaque décembre, avant même que le délicat parfum des tourtières et des bûches de Noël n’embaume la maison, nous dépoussiérons nos disques fétiches du temps des Fêtes pour une célébration sans-pareil. Si bon nombre de stations vous casse les oreilles avec des medleys disco de grands succès thématiques, Mondo P.Q. opte plutôt pour une trollée de « tounes » méconnues et originales, aussi ludiques qu’efficaces, voire critiques de cette folle saison! Joyeux Noël à tous nos auditeurs et tous nos voeux de bonheur pour 2014! Nous serons de retour en janvier pour une nouvelle saison d’entrevues, de primeurs et de perles rares.

FAC-1404Lucien Hétu – J’ai vu Maman embrasser le Père Noël (RCA; 1966)

Les Loups – Ah! Les Fêtes (Fantastic; 1965)

Un classique de l’album Noël dans le vent avec Les Intimes, Les Loups et Les Chantels. Une idée pour l’an prochain: pourquoi ne pas rééditer cet album tel quel?

François & Liette – Les anges dans nos campagnes (DSP; 1969)

Les trois prochains titres sont extraits de l’album 21 cloches de Noël, partiellement éparpillés sur la récente compilation des disques Mérite, La magie de Noël. Le duo était composé de Liette Lomez & François Bégin (ex-Mersey’s).

martelMichel Pagliaro – Saint-Nicholas (DSP; 1969)

Little Saint Nick des Beach Boys

Anna Bell – Le petit renne au nez rouge (DSP; 1969)

La jeune chanteuse Louise Lamothe revient à la chanson sous ce pseudonyme à la fin des années 60. Cette reprise survitaminée offre la même énergie qui caractérisait ses futurs tubes La moustache à papa ou Cendrillon.

Marcel Martel – Le rock’n’roll du Père Noël (Carnaval; 1958)

Les premiers balbutiements du rock’n'roll québécois! Tiré de Noël chez Marcel Martel, l’album incluait notamment la première chanson endisquée de Renée Martel (Noël sous mon toit ) alors âgée de 7 ans!

OLYMPUS DIGITAL CAMERALes Tune-Up Boys – Noël Hawaien (Rusticana; 1960)

Adaptation de Mele Kalikimaka extrait de la compilation Rusticana, Parade d’étoiles pour Noël.

Les Frère Flamingo – Le bal chez Joe Brûlé (Rusticana; 1960)

Un air plus traditionnel et interprété de façon ludique, composé à l’origine par Tex Lecor et interprété par les frères Hervé & Clermont Doucet.

Renée Claude – À chaque mois de décembre (Sélect; 1965)

L’album Noël de nos chansonniers (toujours inédit depuis sa parution originale) offre de véritables petits bijoux, des compositions originales et parfois critiques du temps des Fêtes comme cette création du tandem Jean-Paul Fillion et François Dompierre.

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Les Bel Canto – Le Père Noël a pris un coup (Télédisc; 1966)

D’abord un simple puis inclut sur deux compilations 15 titre d’or (1968) et 18 grands succès (1969),  cette composition aussi efficace que pince-sans-rire de René Letarte ne fut curieusement jamais rééditée depuis!

René Letarte, bassiste, chanteur et compositeur pour le groupe, nous écrit: Je profite de l’occasion pour vous transmettre cette jolie et récente chanson, À la veille de Noël, impliquant trois membres des Bel Canto. Paroles et réalisation : René d’Antoine Letarte, musique : Aurèle «Dany» Bolduc et chantée par André Fortin. Écoutez ça ici. Merci pour le cadeau!

cyniquesLes Cyniques – Le très bon Père Noël – extrait (Apex; 1968)

Les Cyniques – Nowell (Apex; 1968)

Composition d’André Dubois sur de fins arrangements de François Cousineau! Un titre devenu incontournable lors de nos émissions spéciales du temps des Fêtes. Trois Cyniques sont de l’aventure alors qu’on retrouve Laurendeau sur le sketch de la Face B dans le rôle du Père Noël.

Guy Boucher – Neige à gogo (Fantastic; 1965)

Tellement à propos pour ce Noël blanc qui s’offre à nous! Sur des arrangements de Georges Tremblay, cette pièce était la face B du tube Devant le juke-box, avec Ginette Sage.

Les Classels – Les soirs d’hiver (Trans-Canada; 1966)

Puisé sur leur 5e album Blanc sur neige, qui incluait notamment leur cultissime titre de 1964 Le sentier de neige.

Les Minous Blancs – Vive l’hiver (Jupiter; 1964)

Qui de mieux que deux fanatiques des Classels pour suivre cette sélection? Le jeune duo formé des soeurs Carole et Denyse Alix enregistra quelques simples avant un retour soudain aux études.

Guy Lemaire – Promenade en traîneau (DanseBec; 1976)

12 janvier 2014: (re)Mondo P.Q.

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Les/The Sceptres; photo promotionelle tirée du site Web du groupe.

Nous ne vous le cacherons pas: nous avons un plaisir fou à déterrer les reprises et adaptations québécoises les plus inusitées. Rien de tel pour démarer l’année 2014! Alors que nous misons le plus souvent sur des compositions originales afin de partager avec vous toute la richesse de notre terroir, on se dit qu’il n’y a pas de mal à louanger quelques adaptations méconnues qui ne manquent pas d’audace! Il nous est également intéressant de comprendre quels sons influençaient nos artistes. Place aux succès des autres… par des artistes d’icitte.

On a eu quelques petits pépins en ondes; hormis quelques réactions qui-sembleront-maintenant-incongrues, on a tout corrigé sur la balado. Bonne écoute!

Melody Stewart – Livin’ for the City (Totem; 1974)

Adaptation d’un titre phare de Stevie Wonder, produit et arrangé par Denis Lepage. Melody Stewart est originaire de Brossard. Elle obtient en 1974 un grand succès avec les pièces « Fio Mara Villa » puis « La vie sans toi », mais on retiendra principalement tout le soul qui se dégage de son répertoire sur scène à l’époque. Pas étonnant qu’on la comparait à Janis Joplin! Qu’êtes-vous devenue Mme Stewart; donnez-nous de vos nouvelles!

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Les Sextans, vers 1967.

Les Sextans – Le désastre (Jeunesse Franco; 1966)

Adaptation de Little Girl par The Syndicate of Sound. Second simple pour ce groupe de Québec avec Jean-Marie Laprise, Jean-Guy Asselin, Pierre Verret, Pierre Boutet et Richard Caron. En tout, Les Sextans publièrent 8 simples (Jeunesse Franco, Vedettes, Mars, London) entre 1966 et 1970, tous compilés sur CD sur Les Sextans – L’intégrale.

Ronald et Dac – Sha La La Lee (Polydor; 1968)

Quel combo! D’un côté, le duo s’attaque à «Run run run» (Belle de loin) des Who puis à Sha la la la lee des Small Faces de l’autre!!! Un certain Rochon signe l’adaptation française (Ronald Rochon?) et les arrangements sont signés « Vincent des Productions Souterraines ». Publié en 45 tours, ce titre serait aussi inclu sur l’obscure compilation « Les grands succès canadiens-français sur Polydor Volume 2 » (avec Valentin, Les Dandys, Les Syndicated Brass, le mystérieux Yannakis…).

lesfleauxLes Fléaux – Gloria (Canusa; 1967)

Des jeunes, des ti-culs.. des flos qui avaient en moyenne 12 ans! Ce n’est pas sans rappeler d’autres groupes similaires : Les Lutins, Les Asteks, The Melody Makers… Ce quatuor de Lachute fut remarqué par Tony Roman, qui leur proposa l’enregistrement de leur unique simple. Les Fléaux (ou Les Flos) comptaient André, Alain, Richard et Maurice dans leur rangs. Messieurs, si vous lisez ceci, écrivez-nous et racontez-nous votre histoire!

rproulxLes Sceptres – Enfin seuls ensemble (Alliance; 1967)

I Think We’re Alone Now  de Tommy James & the Shondells (#4 au Billboard en 1967), aussi popularisé en 1987 par la chanteuse Tiffany. On adore ce groupe populaire de Pointe-Claire (1959-1969) qui était alors composé de Marty Butler (chant), Bill Garry, Tim Hewlings et Tyler Williams. L’étiquette canadienne Pacemaker Records ré-éditera leur catalogue complet en 2014 (8 simples + extras). Consultez entre temps le site Web officiel du groupe.

Richard Proulx – 1 2 3 (Prestige; 1966)

Ce chanteur méconnu enregistra environ 8 simples entre 1964 et le milieu des années 70, incluant cette reprise de One-two-three de Len Barry, un succès de la fin de 1965 (#1 USA; #3 UK).

Yves Lemieux – Dansons le Boogaloo (Bélier; 1972)

Qui l’eut cru : Back off Boogaloo de Ringo Starr repris par le chanteur fantaisiste qui avait eu auparavant un certain succès avec la pièce Monsieur Boing-Boing ! Surtout connu pour quelques airs grivois et chansons pour boire, Lemieux nous a écrit pour nous confier qu’il était accompagné par les musiciens de Pierre Nolès sur ce rare simple. Étonnant!

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Muguette – Donne un petit peu de ton cœur (Avril; 1968)

Adaptation de Put a Little Love in your Heart popularisé par Jackie de Shannon. Découverte par René Angelil (Les Baronets), elle publie un premier 45 tours sur Stop crédité au groupe Les Muguettes. Quelques mois plus tard, à l’été 1966, la voici en solo sur Fantastic avec la reprise du succès de Nancy Sinatra Ces bottes sont faites pour marcher, récemment rééditée en 45 tours chez JAZZMEN RECORDS en Angleterre. Elle enregistrerait un autre 45 tours pour Fantastic, passant ensuite chez Chance puis Avril (2 simples) avant de s’éclipser.

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Les Sœurs Malette – T’es fait pour moi (Plaza; 1966)

Le second simple pour ces soeurs aussi connues sous le sobriquet Les Coquettes. Ici, on reprend My kinda guy, plus précisément la version popularisée parThe Willows, un groupe Blue Eyed Soul féminin de Toronto!

Carole Ménard – Incertitude (Fantastic; 1966)

Une reprise d’un des premiers simples de Tom Jones, Untrue, Unfaithfull. Ménard grava 5 simples sur Fantastic entre 1965 et 1966 (Baby Bop; J’attends une idole). Elle travaillerait aujourd’hui dans le domaine de la planification financière.

Ginette Reno – Les cornichons (Grand-Prix; avril 1968)

On reprend le tube de Nino Ferrer! Tiré du 7e album de la chanteuse, À la Comédie Canadienne à guichet fermé , son second album en concert.

Donald Lautrec – Un homme seul (Jupiter; 1970)

Extrait du spectacle Lautrec 70 présenté à la Comédie Canadienne sur des arrangements de Paul Baillargeon en compagnie de la Bande Élastique. Son 10e album! Adaptation de Evil woman (don’t play your games with me) tiré du premier album du groupe Crow, Crow music, et aussi popularisé à la même époque par Black Sabbath qui l’avait inclus sur son premier album.

Roger Fréchette – Les élucubrations d’Antoine (Tournesol; 1966)

Tout comme Réal Mathieu et sa « trompette sexée », Fréchette publia plusieurs albums de « Sexy Sax » dans les années 60-70.


19 janvier 2014: Mondo P.Q. rend hommage au compositeur Pierre F. Brault (1939-2014).

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Robert Charlebois, Pierre F. Brault, Arnie Gelbart & Louise Forestier, 1967 (Carmel Dumas, Montréal Show Chaud; Fidès, 2008.

Cette semaine, le Québec perdait un de ses plus talentueux et versatiles compositeur. Pierre F. Brault est décédé; il avait 74 ans. Ce géant qui a su toucher le coeur des grands comme des petits nous a légué une oeuvre immense, ponctuée de nombreuses revues musicales, bandes sonores et somptueux arrangements pour Robert Charlebois, Clémence Desrochers ou Claude Gauthier notamment. Inlassable touche-à-tout, ses expérimentations en compagnie de son comparse et frère musical Michel Robidoux l’amèneraient à la fin des années 70 à imaginer une foule de chansonnettes intemporelles qui participeraient au succès instantanné de la série pour enfants, Passe-Partout. Si on ne retenait que sa contribution à cette série, ce serait déjà franchement honorable, mais le catalogue de Brault en impose d’avantage. Retour sur plus de cinquante ans de carrière… Bonne écoute!

Merci à Mathieu Arsenault du blogue Doctorak Go! pour la numérisation d’extraits inédits sur disques de la série Passe-Partout ainsi qu’à Marie-Douce pour nous avoir initié à l’art de se brosser les dents.

Brault & Robidoux – Feuille de papier (version instrumentale)

Brault & Robidoux – La pluie (PolySons; 1981)

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Compilation Cinémusique de 2003, épuisée depuis.

Claude Gauthier – From Santa to America (Gamma; 1968)

Brault & Robidoux – Atmosphère (1977)

Pierre F. Brault & Geneviève Bujold – Rouli-roulant (ONF; 1966)

Cette jolie bossa-nova fut composée exclusivement pour le court métrage de Claude Jutra du même titre. Tristement, personne ne proposa à l’actrice de l’endisquer à l’époque…

Pierre F. Brault – Thème principal & Fanfare (ONF; 1967-68)

Extrait du documentaire de Gilles Carle, Le Québec à l’heure de l’Expo, avec une trame musicale signée Brault. Fuzz et sitar sont au menu! La bande son de ce court métrage, accompagnée de celle -inédite!- du film Red ainsi que de La vraie nature de Bernadette furent compilées sur une compilation Cinémusique de 2003.

Brault & Robidoux – Saute, saute, saute (version instrumentale)

00 - Robert Charlebois-fleurs (1)Brault & Robidoux – Laisser sa trace (PolySons; 1980)

Robert Charlebois – Demain l’hiver (Gamma; 1968)

La perfection pop, sur des arrangements aussi sublimes qu’aériens de Brault (glockenspiel, basse passée au reverb, sitar) qui se font entendre sur le troisième album de Charlebois.

Clémence Desrochers – Les jeudis du groupe (Gamma; 1965)

Extrait de l’album en spectacle Sans pardon, où Desrochers est accompagnée de Michel Robidoux (guitare) et Pierre F. Brault à l’accordéon. La chanson, composée par Brault & Desrochers, inspirera un jeune Michel Tremblay qui transposera ces soirées entre femmes au théâtre en 1968 dans la pièce Les Belles-Soeurs.

Brault & Robidoux – Les beaux légumes (Polysons; 1977)

GoldorakBrault & Robidoux – Les Planètes (PolyPAF; 1981)

Voilà quelques années que l’ami et bédéphile Simon M. Leclerc nous a initié à ce rare livre-audio sur son blogue Psyquébélique. Découvrez cette splendeur ici.

Brault & Robidoux – La chanson de la brosse à dent (PolyPAF; 1981)

Brault & Robidoux – Cannelle, Pruneau & Cie. (Polysons; 1981)

Rare simple publié en marge des albums du duo, avec des versions différentes de chansons connues des amateurs de la série Passe-Partout.

Brault & Robidoux – Les Outardes

Qui saura nous identifier le mystérieux narrateur sur cette envoutante ôde à la migration? Ce n’est pas la voix de Pierre Dufresne (Fardoche); serait-ce celle de Jean Coutu?

QUELQUES BONUS

On ne se le cachera pas: on avait presque la larme à l’oeil en ré-écoutant cette délicate interlude tirée de Passe-Partout où Brault brille seul au piano. Des airs aussi simples qu’efficaces comme celui-ci meublent déjà les premiers souvenirs télévisés de millions d’enfants… et émerveillent toujours.

Brault ne craignait pas de plonger tête première dans l’expérimentation débridée que permettaient les bandes sonores des nombreux courts et moyens métrages que l’ONF lui commandaient. Il en réalisa des dizaines dont une des plus éclatées pour l’extraordinaire court critique La faim (1973), du réalisateur Peter Foldès. À voir et à écouter! En passant, si quelqu’un sait où trouver une copie du court métrage Nous sommes vingt millions (1967) pour lequel Brault enregistra avec Robert Charlebois et Louise Forestier une bande son, écrivez-nous.

La faim par Peter Foldès, Office national du film du Canada

26 janvier 2014: Rock’n'Yéyé

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Les membres de la revue YéYé 65: Michèle Richard, Dany Aumont, Jenny Rock & Tony Roman.

Cette semaine, on vous collige quelques précieux 45 tours et récentes découvertes pour une heure de coups-de-coeur. On en profite aussi pour lancer un appel aux musiciens des Masques d’Or comme à Dany Aumont; si vous avez des nouvelles d’eux, écrivez-nous. Bonne écoute!

Publicité – Jordan Cold Duck (1972; merci HiFiChet)

Organisation C – Viens tourner (Clau-Ver; 1978)

Un rare pressage privé d’une singulière délicatesse, des arrangements de cuivres soignés, de douces harmonies… et la présence des Blouin, Claude et Johanne (père et fille), dans une troupe réglée au quart de tour. Paralèllement, la chanteuse Linda Mailho réenregistrerait en compagnie de Claude Blouin quelques-uns des titres d’Organisation C (dont Viens danser) sur son rare album solo Ce temps précieux. Blouin père en ferait de même sur son album «C’était un gars de chez-nous». Pas de doute: on y tenait à ces compositions!

TC-766aClaire Lepage & Compagnie – Rendez-vous Express (Trans-Canada; 1971)

La Découverte Méritas de 1966 avait décidément bien changé à la fin des années 60, adoptant alors un son définitivement plus rock. La Compagnie était formée de Germain Gauthier (chant, guitare), Richard Patri (chant et batterie) & Bill Lagariuk (chant et basse).

Second Helping – I wanna turn you on (Much; 1970)

Co-compsoition de Pagliaro et Tony Roman, incluse récemment sur le DigiPag. Le rocker nous confirme ceci sur son site officiel: Second Helping were the same people that played on my records. The reason the record was released under a second name was because I enjoyed the tracks but already had something out.

Mantis – Hollywood eyes (Sweet Plum; 1973)

Ce groupe montréalais incluait Philip Aker, Mark Bajona, Rick Elger, Daniel Hutchison, Martin Swehdlow et la chanteuse Christine Williams.

Andy Kim - Rainbow Ride (1969)Andy Kim – Baby while you’re young (Steed; 1969)

Tiré du 2e album du chanteur montréalais, Rainbow Ride. Andrew Youakim se ferait connaître en oeuvrant à New-York avec le producteur Jeff Barry et en composant notamment le tube bubblegum Sugar, Sugar pour le groupe The Archies. En solo, Kim surferait en tête du Billboard pendant plusieurs années jusqu’à son ultime simple à succès de 1975, Rock me gently, vendu à 3 000 000 d’exemplaires. Respect!

Guy Rhéaume – Château de sable (Polydor; 1972)

Inclu sur le premier album solo du chanteur/batteur/ingénieur/self-producteur, le délicieusement brouillon Rêve. Ce titre punché avait pourtant été rodé longtemps par le groupe Le Cardan au sein duquel jouait Rhéaume. À la fin des années 60, Le Cardan (bio et discographie complète sur le blogue Patrimoine PQ) avait mis en boîte la majorité des chansons pour un long jeu amplement mérité. Malheureusement, les bandes furent saisies au cours des événements d’octobre 1970 et disparurent. Des musiciens du groupe ainsi que de nouveaux collaborateurs appuyèrent Rhéaume lorsque ce dernier manifesta l’idée de publier en partie ces compositions sur son album solo…

Publicité – Collège BART (vers 1971)

Collège spécialisé de la ville de Québec qui semble être passé du sécrétariat moderne à la formation juridique et la gestion financière. Le son des trames musicales, le look de l’étiquette et la date de publication de la technique Nancy Taylor semblent indiquer qu’il s’agirait d’une production de la fin des années 60 / début 70. Est-ce qu’un finissant du collège BART en sait d’avantage à ce sujet? Écrivez-nous!

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C’est une importation italienne… Someone explore les nouvelles tendances pour le Petit Journal (avril 1970).

Someone – Chante et danse avec moi (Visa; 1968)

Première composition endisquée pour un jeune Gilles Valiquette (guitare, chant) de 17 ans qui évoluait à l’époque au sein du trio (et parfois quatuor) Someone avec Normand Langlois (batterie) et Yves David Poirier (basse). Après ce premier effort, le groupe se dirigerait d’avantage vers le hard rock.

ginoLes Ginos – Frappe dans tes mains (Fantastic; 1965)

Quatuor de Québec qui ne pressa qu’un seul simple -deux compositions!- dans leur carrière de 1962 à 1968. Avec Marcel Bédard, Réal Nadeau, André Labbé et Denis Lapierre.

Les Masques d’Or – Tes yeux (Idéal; 1965)

Avec Yvon Beaudry (chant) et ses Masques d’Or: Michel, Jean-Pierre et Jean-Claude. Après un premier 45 sur Allied en 1964, la chanteuse Jina Miko se joindra au groupe de Montréal pour un dernier simple. Tes yeux, une composition tonifiée de Beaudry, fut pressée en 45 tours ainsi qu’en mini-micro 33 tours sur Idéal. Miko poursuivra sous peu en solo, enregistrant Dum Dum en 1965 sur Laval, compilé sur Ultra Chicks Vol. 5.

Les Bop’s – La grande rentrée (Kébek; 1965)

Groupe originaire de Plessisville avec Camille Flibotte (guitare), Robert Mercure (guitare rythmique), André Samson (guitare basse), Robert Jutras (orgue) et Pierre Ringuet (batterie).

Danny Aumont – Que faire sans amour..? (Chance; 1967)

Avec ses 7 simples et sa participation à la revue YéYé 65 avec Tony Roman, Michèle Richard et Jenny Rock, on s’étonne de perdre la trace de Aumont passé 1967. Son dernier simple semble d’ailleurs offrir un caméo de Mlles Richard & Rock sur cette composition de Robert St-Jacques.

Patricia Gallant – La musique et la danse (Chance; 1967)

Publié immédiatement après le 45 tours de Aumont, ce dernier simple de l’étiquette Chance bénéficie de la même orchestration de la part de Pierre Nolès. La plus jeune des Soeurs Gallant reprenait ici un titre popularisé en France par Christie Laume. Le pressage original semble avoir souffert d’une quelconque anomalie, ce qui explique les basses dans l’tapis…

2 février 2014: Fluent dans toutes les langues!

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Signore e Signori: i Classels!

Métissés serrés, les artistes québécois ont occasionnellement adapté leurs chansons pour séduire de nouveaux marchés, que ce soit chez-nous ou à travers le monde. Aujourd’hui, nous vous offrons toutes une palette linguisitique: des américains chantant en français, des québécois fluents dans les deux langues officielles et quelques rares pressages internationaux, passant du japonais à l’italien. Tournez votre langue sept fois et… bonne écoute! 

INDICATIF – Dodge 71 (Acétate Chrysler; 1970)

Extrait de la campagne radiophonique de 1970 pour plusieurs automobiles Chrysler, Dodge et Pontiac. Ces ritournelles étaient endisquées en français et en anglais pour le marché québécois. On expédiait aux DJs locaux une feuille de route en leur laissant le soin de ponctuer cette publicité de quelques interjections imaginées par le concessionaire.

The Classels – A che serve piangere d’amor (Miura/Trans-Canada; 1966)

Adaptation italienne de Le premier amour (face B de Qu’est devenu notre passé), leur 5e simple de février 1965. Personnellement, on trouve quela version italienne offre plus de mordant! Franco-Jeunesse, subdivision de Trans-Canada publia en 1965 deux compilations « Cantati italiani in Canada », avec des sélections italo-montréalaises pour Tony Massarelli, Moira et quelques chanteurs européens. Les Classels bénéficièrent d’un pressage sur la même étiquettes TC (vert, blanc, rouge) mais aussi d’une publication en Italie avec pochette-photo!

YR_FrenchVersionOfGroovinThe Young Rascals – French version of Groovin’ (Atlantic; 1966)

Un des simples américains les plus consistant de 1966 (Good good lovin’ / Groovin’), un succès international qui fut aussi traduit et publié simultannément en France et au Québec. Le X du numéro de série indique le rarissime pressage québécois.

Les Silhouettes – Le petit Martien (RCA; 1968)

Reprise ludique du succès bubblegum Green Tambourine des Lemon Pipers. Le groupe (à ne pas confondre avec un autre, Les Silhouettes… de Sherbrooke) serait composé de Steve Briton (basse) et possiblement Yves LeBlanc et François LeBlanc (crédités sur le simple) et leur simple produit par André Perry. L’adaptation française d’un certain Gérard (crédité sur l’étiquette) mystifie: il n’était pas membre du groupe.

The Lemon Pipers – Green Tambourine french version (Buddha; 1967)

Groupe américain qui bénéficia d’un pressage en France sous le nom Les Citrons pressés. Curieusement, ce pressage n’incluait pas la version française qui semble pourtant avoir fait son chemin au Québec/Canada…

Écoutez les deux versions et faites-nous part de votre opinion: à qui, selon vous, revient la paternité de l’adaptation française des paroles? Que le débat commence!

Laurianne – C’est lui que j’aimerai (Franco-Jeunesse; 1965)

Ginette Sage – Bashful Bobby is his name (Capri; 1963-64)

Le 25e Régiment – Itsunohika (International Denon; 1971)

Chanson traduite par Hiroshi Kâto et réenregistrée à Montréal peu avant le départ du groupe pour Osaka au Japon en 1971. À l’oigine, cette composition du tandem Georges Thurston et Réjean Ruel avait pour titre Le temps de l’amour.

FreedomNorth_LejourdelaliberteFreedom North – Le jour de la liberté (Aquarius; 21 janvier 1971)

45 tours promotionnel non-répertorié pour le groupe de Montréal offrant deux nouvelles versions du premier simple de quintet, Ordinary man (retitrée A helping hand sur l’autre face).

Mari-Lou Gauthier – In the summertime (Promo; Canusa; 1970)

Probablement le tout-premier simple de cette future membre de Toulouse et choriste pour d’innombrables artistes de la province. Cette composition R&B avec une saveur westcoast de la part de Tony Roman & Gauthier ne bénéficia que d’un pressage promo seulement, offrant deux versions: courte et longue.

Evolution_Expantion_BExplosion Expantion – Blow Up (Trans-Canada; 1968)

LE 45 tours le plus rares du Québec? Fort probablement! Seulement 5 copies auraient fait surface depuis 1968… c’est tout dire. Seuls trois nom sont crédités sur l’étiquette. Si vous connaissez ces musiciens, écrivez-nous!

The_MunksThe Munks – Long time waiting (Columbia; 1966)

4 moines en soutanes de Montréal avec Rick St-Jean, René Boileau, Tagg Hindsgaul et Ed Kaye. Leur premier simple fut publié en septembre 65 sous le nom The Exit 4. Ce troisième 45 tours sera leur plus populaire, Long time waiting se hissant sur quelques palmarès anglophones locaux. Lorraine Nied aka Sweet Loraine aka Lorri Zimmerman se joindra au groupe en 1967 et à la fin de 1968, St-Jean et Kaye quitteront pour former le groupe Freedom… bientôt renommé Fredom North.

The Power of Beckett – Lost souls of desillusion (Quality; 1967)

Montreal teenage mayhem!!! Quatuor garage avec Bob Stoehr, Cliff Randall, Greg Tomlinson et M. Simth. Un titre et un son ravageurs, martelé au fuzz et à coups d’orgue combo (un Howard Combo de Baldwin selon Sébastien)! Compilé sur Nightmares from the Underworld Vol. 1.

23 février 2014: Mondo P.Q. reçoit Karo – Première partie (1964-1971)

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plusjamaisseuleLa chanteuse Karolyne Vallée publie en mars 2014 son autobiographie pour le compte des éditions Aujourd’hui  l’Espoir.  Avec  Plus jamais seule – Première partie (1945-1977),  l’égérie  du  yéyé  nous offre  un  rare  et  précieux  témoignage à  propos de  sa tumultueuse carrière musicale des années 60 et 70 et nous rappelle qu’elle demeure l’une des plus importantes  auteures-compositrices  de  l’époque.  Deux  albums,  35 simples  pour  le  compte  de  Succès  Match,  Vedettes  et  Capitol,  de  nombreuses adaptations et compositions pour d’autres artistes (Marthe Fleurant, Robert Gilet, Renée Martel,  Raymond Berthiaume), des  pressages japonais, des dizaines de ritournelles publicitaires… Vallée de chômait pas et son imposant catalogue témoigne d’une artiste en constante évolution.

Notez que Plus jamais seule est exclusivement disponible dans le réseau des librairies chrétiennes du Québec ainsi que dans certaines librairies Renaud-Bray. Si vous êtes dans la région de Granby, le lancement officiel aura lieu le 2 mars 2014 à 14 h dans l’auditorium du Flambeau  au 175 Boul. de la Mairie (Granby). Karo y dédicacera votre copie et nous promet même quelques chansons! Nous aurons aussi trois exemplaires dédicacés à donner; le tirage aura lieu en mars (surveillez notre page Facebook).

Karo partage la scène avec Les Loups Blancs, 1967.

Karo partage la scène avec Les Loups Blancs, 1967.

Si vous nous syntonisez depuis quelques temps, vous savez probablement déjà que nous avons un faible prononcé pour l’oeuvre de Vallée. En février, nous avons enfin eut le priviège de recevoir Karo dans nos studios pour revisiter sa carrière de 1964 à 1977 et même au-delà. Dans cette première partie, nous explorerons notamment ses débuts au sein du duo Denise & Karo et du Trio BAK, ses premiers enregistrements pour Succès Match, le tube Un garçon en mini-jupe , ses disques pour Vedettes et sa conquête japonaise de 1971.

Laissez un commentaire au bas de cet article, partagez avec nous une anecdote ou une photo d’époque et témoignez votre amour à notre invitée. Bonne écoute!

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Karo en prestation au Centre Récréatif St-Jean-Baptiste de Drummondville lors du « P’tit Cabaret » le 13 février 1971, accompagné par l’orchestre Les Professeurs. (Collection Serge Paquin)

BONUS! Comme il y avat tant à explorer, voici un extrait de notre entrevue où nous revenons sur différentes collaborations de Karo auprès d’autres artistes, adaptant des succès internationaux pour certains et composant de nouvelles chansons pour d’autres.

Généreuse en entrevue et en prestations, Karo vous réserve de nouvelles révélations dans la seconde partie de notre entretien qui sera diffusée le 2 mars 2014 alors que nous explorerons son catalogue méconnu pour Capitol et sa renaissance spirituelle de 1977. Nous tenons à remercier les fidèles auditeurs/archivistes Michel Alario et Serge Paquin (visitez sa page Hommage aux Orchestres de Drummondville) ainsi qu’au Musée du Rock’n'Roll du Québec pour leurs tout-aussi-généreuses contributions!

La rare partition musicale pour «Les bibittes» (1969).

La rare partition musicale pour «Les bibittes» (1969).

2 mars 2014: Mondo P.Q. reçoit Karo – Seconde partie (1972-2014)

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plusjamaisseuleLa chanteuse Karolyne Vallée publie en mars 2014 son autobiographie pour le compte des éditions Aujourd’hui  l’Espoir.  Avec  Plus jamais seule – Première partie (1945-1977),  l’égérie  du  yéyé  nous offre  un  rare  et  précieux  témoignage à  propos de  sa tumultueuse carrière musicale des années 60 et 70 et nous rappelle qu’elle demeure l’une des plus importantes  auteures-compositrices  de  l’époque.  Deux  albums,  35 simples  pour  le  compte  de  Succès  Match,  Vedettes  et  Capitol,  de  nombreuses adaptations et compositions pour d’autres artistes (Marthe Fleurant, Robert Gilet, Renée Martel,  Raymond Berthiaume), des  pressages japonais, des dizaines de ritournelles publicitaires… Vallée de chômait pas et son imposant catalogue témoigne d’une artiste en constante évolution.

Notez que Plus jamais seule est exclusivement disponible dans le réseau des librairies chrétiennes du Québec ainsi que dans certaines librairies Renaud-Bray. Nous aurons trois exemplaires dédicacés à donner; le tirage aura lieu en mars (surveillez notre page Facebook).

Karo_lunettesSi vous nous syntonisez depuis quelques temps, vous savez probablement déjà que nous avons un faible prononcé pour l’oeuvre de Vallée. En février, nous avons enfin eut le priviège de recevoir Karo dans nos studios pour revisiter sa carrière de 1964 à 1977 et même au-delà. Dans cette seconde partie, nous explorerons des années tumultueuse pour la jeune chanteuse, passant par ses enregistrements pour le compte de Capitol, ses prestations à l’étranger, ses ritournelles publicitaires et sa renaissance spirituelle de 1977.

Nous tenons à remercier les fidèles auditeurs/archivistes Michel Alario et Serge Paquin (visitez sa page Hommage aux Orchestres de Drummondville) ainsi qu’au Musée du Rock’n’Roll du Québec pour leurs tout-aussi-généreuses contributions! Laissez un commentaire au bas de cet article, partagez avec nous une anecdote ou une photo d’époque et témoignez votre amour à notre invitée. Bonne écoute!

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9 mars 2014: Mondo P.Q. au féminin

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Les Beatlettes mk1, 1964 (collection Diane Gouin, Beatlettes mk2).

Au lendemain de la Journée Internationale de la Femme, nous vous avons préparé une heure en compagnie de pionnières du rock’n'roll, d’auteures-compositrices exceptionnelles et de voix parmi les plus singulières de la scène québécoise. Place aux femmes! Bonne écoute! 

Le Mouvement de Libération de la Femme – Quand les hommes seront libérés (Le Diable Musicien; 1974?)

Collaboration des chanteuses Margot Lefebvre, Pierret Beauchamp et Monique Saint-Onge, sous la direction de Pierre Nolès. Ce premier simple publié sur a toute nouvelle étiquette de Nolès fut publié pour coincier avec l’Année Internationale de la Femme, tel que décrété par l’ONU en 1975. Le ton semble similaire à celui adapté par la revue de Clémence Desrochers, Les Girls (1970). Merci à Peter Gunn, un ami et auditeur américain francophile, du blogue Tête Carrée pour la découverte!

Irene McNeil – Rock a Beatin’ Boogie (Rusticana; 1958)

Une des premières dames du rock’n'roll québécois! Tout comme Carmen Déziel ou Michèle Sandry, cette artiste issue de la scène des cabarets adopte le nouveau son de la jeunesse et compose quelques titres fort accrocheurs (Le Rock’n'Roll du Père Noël). Lisez son histoire et écoutez d’autres extraits de sa discographie sur le blogue Vente de garage.

Jacline Guy – M’amuser (Rusticana; 1964)

Adaptation d’un des premiers 45 tours de Sylvie Vartan. Cette version offre plus de mordant grâce aux arrangements de GeorgesTremblay.

sweetsomethings1Les Beatlettes – Reste encore (Jeunesse Franco; 1965)

Premier simple de la première mouture du premier groupe féminin québécois qui incluait à ses débuts Denise Payette, Claire Fugère, Hélène Dugay, Claudette Flaubert et Mimi Jourdan.

Les Planètes – Mon ami noir (Vedettes; 1968)

Avec Hélène Duguay (ex-Beatlettes), Margie Duplessis, Linda Duncan & Rosy Lang. Elles se rebaptisent The Sweet Somethings l’année suivante et pressent le rare album Hold on! The Sweet Somethings are coming! qui incluait une reprise en anglais de leur simple Mon ami noir, rebaptisée He’s my soul baby.

Lori Zimmerman & the Vegetable Band – 60 Minute Man (Pye/Sweet Plum; 1973)

Le dernier simple de Zimmerman en solo, une voix déjà réputée à l’époque sur la scène montréalaise, toujours en demande pour des choeurs sur de nombreux albums. Pressé ici ainsi qu’en Angleterre, avec le Vegetable Band (membres inconnus).

Like Young LP

Shirleen Lee – Don’t Mess with Bill (RCA Camdem; 1967)

Reprise des Marvelettes tirée de l’album Like Young, l’émission jeunesse de CFCF 12 (CTV) dans les années 60, animée principalement par Jim MacKenna et Diane Dickinson. Lee remporte le concours annuel de la saison 1965-1966 pour ensuite rejoindre le groupe The Avalons et préparer la suite sur disque… mais curieusement, on perd la trace de cette interprète suivant la parution de cette compilation. Si vous avez des informations à son sujet, écrivez-nous.

Christine Charbonneau – Les enfants du paradis (London; novembre 1969)

6e simple pour une de nos plus imposantes auteure/compositrice/interprète. Au cours des décennies 60 et 70, elle adapterait et cosignerait de nombreuses chansons pour Michel Louvain, Renée Martel, France Castel, Ginette Reno, Renée Claude et même la française Sheila.

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Carole Breval, la voix de Guillotine. Aidez-nous à la retracer!

Guillotine – Hands of Children (Ampex; 1972)

Soul Rock avec Carole Breval (chant), Paul Morin, Le Gros Pierre et six autres musiciens. Anciennement connu sous le nom The Market Place, groupe similairement cuivré qui pressa un simple sur Polydor en 1969. Relisez la brève entrevue de Morin sur le blogue Patrimoine PQ.

Zylan – Le Changement (Columbia; 1973)

Avec Peter Fraser (Keyboards), Donnie Hann (Bass), Blaine Murphy (Guitar), Helene Bolduc (Vocals), Andy Davis (Drums), Steve Annan (Guitar) Replaced Murphy, Dave Skinner (Drums) Replaced Davis, Real Pelletier (Vocals), Harold Tsistinas (Sax), George Wilson (Trumpet) & Dave Miller (Trumpet).

Blue Oil – I Blow You a Kiss (Blue Oil; 1982)

Sensation pop new wave de la scène montréalaise. Le groupe constitué de Manon Asselin, Manon Fatter (co-auteure du récent livre Véronique Sanson), Marie-Christine Thiboutot & Cari Jones ne publia qu’un mini-album de 4 titres en pressage privé et attend toujorus d’être réédité. À redécouvrir!

 

16 mars 2014: Avis de recherche – Seconde édition

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45Depuis 2011, y’a pas à dire, nous en avons lancé des bouteilles à la mer, émis des avis de recherche et tendu des perches… et cette semaine, on remet ça! À nouveau, c’est un véritable concentré de chanteurs méconnus, de mystérieux groupes et de chanteuses à identifier que nous vous proposons aujourd’hui. Grâce à vous, nous sommes convaincus de pouvoir en sortir quelques-uns de l’anonymat une fois pour toutes! Aidez-nous en en apprendre plus à leur sujet, à mettre un visage sur ces rares simples, à les retracer, à remettre les pendules à l’heure! Si une de vos chansons fait partie de nos sélections, on veut avoir de vos nouvelles. Écrivez-nous et nous partagerons vos informations en ondes dans la suite de cette Spéciale. Bonne écoute!

loubierINDICATIF – Gabriel Loubier – Loubier c’est la clé (1971)

THEME – Sept huit n’oeufs (extrait; 1981)

Thème instrumental de l’émission Avis de recherche, animée dans les années 80 par Gaston L’heureux. La version originale (Sept Huit N’oeufs) fut tirée de l’album François Dompierre – Hors-d’oeuvres.

Valjean – Je m’en reviens (TRAX; 1968)

Un des tous premiers simples publiés sur la nouvelle étiquette du montréalais Marty Hill (Martin Martin) à l’automne 1968 aux côtés de ceux de Martin Martin, Rainie Day, Rings & Things. Le 45 de Valjean adapte en français deux autres titres de Hill : Imagine (sous le pseudonyme Martin Martin, qu’on a déjà diffusé ici) et possiblement une chanson aussi chantée par un autre artiste de l’étiquette Trax… Le seul indice quant à l’identité de Valjean, un crédit d’adaptation pour un certain « Paré ». Valjean… Jean… Jean Paré?

Pierre Laplante – A-t’on le droit (A1; 1967)

Une production brouillon mais efficace issue des studios de Tony Roman et un des derniers 45 à être pressés sur A1. En plus du nébuleux Laplante, on retrace J. Dugas et C. Fortin sur deux faces originales, très similaires où le piano et un certain aspect déjanté dominent. Pas pire, pas pire!

MMKarma – La nuit s’achève (Polydor; 1972)

Drôlement entraînant que ce duo en apparence formé de G. Hénault et L. Ledoux. Surprise! La production est signée Marcel Béliveau (Surprise! Sur prise), alors jeune et fougueux animateur radio. Apparamment, aussi un chasseur de têtes!

Michel & Michaël – L’idée (Vedettes; mai 1972)

Un simpe plutôt tardif sur étiquettes Vedettes par un duo fort probablement formé de Michel Bergeron & Michaël San Antono (sic). Bergeron avait chanté auparavant en compagnie de Mlle Dynamite au début des années 60 et plus tard en solo dans les années 80, se faisant quelque peu discret entre ses rares enregistrements…

Richard Latarte – Je m’en fou (Mavi; 197?)

Parce que moé pour vivre, j’ai besoin d’freaker! J’ai besoin d’fumer, j’ai besoin d’aimer, mais surtout j’ai besoin d’être québécois! L’étiquette MAVI regroupe une dizaine d’artistes tout aussi méconnus les uns que les autres comme Eddy Belg, Lynda Fortier, Gabriel Lena, le groupe Dallas, Roger Bamon, Marie Chantal… Qui ça??? Si, comme chez Latarte, c’est aussi heavy, crotté et loussement psychédélique… on achète!

Michel Dulac – Ma toune pour Garou (TranZit; 1976?)

Ce chanteur publia quelques simples et au moins un album (Bonsoir, mesdames, messieurs; Colibri; 1979?), avant de se resourcer dans le genre « rock’n’roll revival » durant les années 80. Robert Thérien ajoute : il a été bassiste et chanteur pour le groupe Cachemire dès 1974. Ce groupe avait beaucoup de succès dans les salles de danse et bars du Québec. D’ailleurs, Louise Lamothe (Anna Bell) a été chanteuse avec ce groupe en 1982. Dulac a ensuite fait carrière solo avant de former Charlee & The Cute Chick en 1990 avec Joe Hammer et la chanteuse Sylvie Perron. Serait-ce le groupe Cachemire qui l’accompagne sur ce 45? En tout cas, c’est dynamique… y’a une drive singulièrement efficace!

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Mazurt, c’est bien toi? (Petit Journal, décembre 1970)

Wolfgang Mazurt – La marche toque de Mazurt (Compagnie Pourrie; 1970)

Quel boucan! Obscure simple fantaisiste de 1970 ayant un lien avec le chanteur français Jean-Lou Chauby, récemment déménagé au Québec. L’édition originale venait avec une invitation pour le lancement! Sur la face A, on retrouve un conte sonore du quatuor Les Avariés.. rien de moins. En face B, on retrouve Mazurt, self-proclamé « arrière petit neveu de la concièrge de Mozart » qui semble avoir toute la misère du monde à trouver l’inspiration, se réfugiant ultimement aux toilettes pour composer… Qui était cet urluberlu, vous savez?

Réal Barrette – Haut St-Joseph (Avril; 1968)

Face B de l’infâme et merveilleuse « Nounoune t’en mets trop », le premier simple du sulfureux chansonnier beatnick et véritable électron libre de la fin des années 60. Depuis nos précédentes diffusions, quelques-uns de ses anciens élèves (il était professeur d’anglais) nous ont écrit et on a même eut des nouvelles d’une de ses ex-copines! Toutefois, Joel Denis n’a pas eu de nouvelles de son ancien comparse et, personnellement, on aimerait beaucoup retracer M. Barrette. Si vous pouvez nous aider à le retracer, n’hésitez pas à nous écrire. Le guitariste (de dos) avec Denis dans la vidéo suivante, c’est lui!

Yannick – Laisse-moi donc faire (Jeunesse; 1972)

À ne pas confondre avec un autre jeune chanteur alors prépubère, Yannic Létourneau. Cet artiste a au moins un autre simple à son catalogue, une production de François Carel que je nous n’avons toujours pas entendu…

Claude Robert – Nous sommes tous là (Ultra; 1973)

Ce titre fut utilisé comme Thème de la Jeune Chambre du Canada Français, un organisme de la région de Thetford. Le ton folk pastoral (Nouvelle Frontière, Coeur d’une génération) de ce 45 tours n’est pas étonnant, Robert ayant déjà adapté auparavant quelques messes rythmées pour le compte des disques RM (Cap-de-la-Madeleine).

Christian Gauthier – La tête en fleur (Totem; 1979)

Extrait du troisième et dernier album du chansonnier, Sine Qua Nom.

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Qui sont ces Inconnus? Le concours organisé par lemagazine Dis-Q-Ton en août et septembre 1957 ne le spécifiait pas…

Les Inconnus – Je veux danser le rock’n'roll (Fleur-de-Lys; été 1957)

Quintet ayant fait ses débuts sous un nom différent (non spécifié) et qui tenta un coup de publicité pour accroître sa popularité par… l’anonymat, le temps de deux simples! Le groupe porte bien son nom et reste toujours à identifier. G. Lécoyer & R. Fréchette sont créditiés pour cette composition originale, mais une folle rumeur voudrait que René Angélil ait fait parti des Inconnus avant de se joindre aux trio Les Baronets. Qui sait?


30 mars 2014: Les productions de Tony Roman – Première partie

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En pleine action! Pressage français sur Festival (1967).

Lorsqu’on repense aux centaines d’albums et 45 tours que nous avons diffusé depuis 2011, on isole souvent quelques artistes aux talents multiples et au flair singulier en reconnaissant leur signature avec plaisir sur une foule de productions. Tony Roman était cette trampe! Né Antoine D’Ambrosio, ce montréalais à la fougue italienne a rapidement gravi les échellons, passant de jeune et ambitieux chanteur à un incontournable producteur québécois. Toujours à la page, durant les années 60-70, il cumulerait les étiquettes (Canusa, A1, Révolution, R&B, Visa, Montreco, Plastic Poison), lancerait bon nombre de chanteuses (Mari-Lou Gauthier, Nanette Workman, Madeleine Chatrand) et toucherait à tous les genres.

1921164_10151958494576143_1261288366_oEn voulant aborder l’oeuvre tentaculaire du producteur dans cette «première partie», on ne pouvait trouver plus éloquent témoignage que celui de Jean-Christophe Laurence. Journaliste à La Presse et biographe officiel de Roman, il a documenté son oeuvre depuis la fin des années 90 en plus de superviser ou contribuer depuis à la réédition de quelques-uns de «ses» albums les plus recherchés (Malédictus Sounds; Ouba). Y connait son Roman.

On en profite d’ailleurs pour lancer un appel aux artistes ayant oeuvré de près avec Tony Roman. Vous avez fait partie des Dauphins? Vous étiez présent lors des séances d’enregistrement chez Montreco? Peut-être étiez-vous proche du défunt Jean-Guy Millot, fidèle comparse du producteur? Des anecdotes de studio, des histoires de fan club? Écrivez-nous ou laissez un commentaire au bas de cet article.

Cette prochaine heure riche en primeurs est le fruit de plusieurs collaborations et nous tenons à remercier Anne Bujnovski, Martin Lamontagne, le Musée du Rock’n'Roll du Québec et notre invité. On remettra ça! Bonne écoute!

Tony Roman – Bare with me (DÉMO; juillet 1972)

Ce démo ultimement publié sous le titre «Rain train Crescent Street» à l’été 1972 sur l’étiquette montréalaise Kot’Ai offrait une mélodie survitaminée où Roman s’éclate au piano et s’égosille efficacement au micro! De nombreuses versions furent travaillées et enregistrées avant d’en arriver à un résultat définitif. La pièce serait même réutilisée pour l’album concept Bionic (Pacha; 1977) sous le titre Naissance. Visiblement, Roman tenait beaucoup à cette composition!

Tony_Roman_souperTony Roman & les Dauphins – Do Wha Diddy (Jupiter; 1964)

Son 4e simple, son premier avec son nouveau groupe et son plus gros tube : 150 000 copies vendues! Cette reprise du tube de Manfred Mann confirme instantanément le nom de Roman parmi les jeunes nouveaux talents incontournables au Québec. Le documentaire de 1966 de Claude Fournier, On sait où entrer Tony mais c’est les notes… capture Roman en pleine yéyé-mania, sur scène ou en séance d’enregistrement avec les Soeurs Gallants.

Donald Lautrec – Dis bonjour à tous les copains (Jupiter; 1965)

Composition du tandem Lautrec & Roman, face B de Tu dis des bêtises (The birds & the bees ). Ce titre est extrait du 4e album du chanteur, Manon viens danser le ska , aussi publié en 45/EP en France sur Fontana durant la brève tournée promotionnelle de Lautrec en 1965.

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Rare… et unique! Acétate de la première mouture du groupe de Roman en 1965.

The Tony Roman 4 – I can’t do a thing (acétate inédite; 1965)

Avant le TR5, il y eut… le Tony Roman 4! Première mouture du groupe newyorkais recruté par Roman. Cette acétate inédite fut retracée dans les archives personnelles du chanteur en 2013, sans crédits de composition. Serait-ce une reprise? Écrivez-nous si vous reconnaissez cet air.

Petit Journal, mars 1967.

Petit Journal, mars 1967.

Nanette – He knows how (Canusa; décembre 1967)

Suave! Adaptation de She knows how du groupe The Box Tops avec des arrangements de Jacques Crevier. Extrait de son second album de 1967 pour Canusa, Je me rétracte.

Tony & Nanette – Attends-moi je reviens (Canusa; 1967)

Reprise de Hold on I’m coming de Sam & Dave, extraite du 4e album éponyme du chanteur, Tony en 3 dimensions.

45_AAndré Robert & Tony Roman – Les plus belles filles viennent de l’Est (Toute la ville en parle; 1968)

Tony Roman – Bébé viens que j’t'aime (Extra; 1973)

Angelo Finaldi, Richard Tate et Pierre Harel signent ce rock décapant pour Roman; il retournera la faveur en produisant leurs propres simples.

Madeleine Chatrand – J’ai du bon tabac (Extra; 1973)

Un véritable mur de son, pesant et psychédélique! La production… et les crédits de composition (!) sont attribués à Roman. Il s’agit en fait d’une comptine pour enfant du 17e siècle d’un compositeur anonyme qu’il a habilement actualisé pour sa nouvelle protégée. Ce 45 tours fut compilé sur Freak-Out Total Vol. 33 (Disques Mucho Gusto). Roman n’oublierait pas le succès qu’il avait eu avec Chatrand, jusqu’à inclure son tube Ani Kuni sur la B.O. de Camping Sauvage peu avant son décès.

45_BGeorges Thurston – Mon amour (Visa; 1971)

3e simple en solo pour le jeune chanteur/guitariste et nouveau membre du 25e Régiment qu’il pousse dans une direction définitivement plus rock, moins fantaisiste qu’à leurs débuts. Roman semble prendre le contrôle temporairement de l’étiquette Visa au tournant des années 70 (noire), anciennement gérée par Ronald Grenier (rouge). C’est d’ailleurs sur cette étiquette qu’on retrace quelques rares adaptations en français de chansons du second album du groupe de Thurston, Ecology. On y reviendra…

Tony Roman – Blow (Inédit; Montreco; 1976-77)

Composition de la compagne de Roman à l’époque, Anna Dupuis. Cette première version, avec sa prose débauchée, est plus lente et glauque que celle qu’en fera Vanity à la même époque.

Vanity – Blow (Inédit; Montreco; 1977?)

L’ontarienne Denise Katrina Matthews fait du mannequinat entre Toronto et Montréal, alors qu’elle est remarquée par Roman (probablement par l’entremise de sa compagne de l’époque, aussi mannequin). Blow pourrait bien être le premier enregistrement de cette chanteuse qui connaitrait bientôt un immense succès en se rebaptisant Vanity à la suggestion du chanteur Prince qui se reconnaissait en elle. Elle se joindrait au groupe Vanity 6 au début des années 80 avant de faire carrière en solo.

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6 avril 2014: Mondo P.Q. à l’heure des élections!

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Claude Légaré, 1976.

À vos tourne-disques, citoyens! En cette fin de rude campagne électorale québécoise, on a opté pour naviguer au travers du cynisme ambiant en s’armant de quelques hymnes aussi engagés que lucides pimentés de quelques boutades. On a eu beau chercher des ritournelles hautement originales ou de fougueuses militants pour des partis de droite, rien… Par souci d’équité, on aimerait bien explorer ce champs méconnu. On imagine qu’il doit bien exister des artistes qui portent ouvertement moins à gauche que d’autres… et qui ont laissé leur trace sur vinyle! Si vous avez une suggestion, nous tendrons l’oreille en prévision d’une future édition. Bonne écoute… et allez voter!  ; )

Michel Chatrand – On rentre chez-nous (Québékiss; 1971)

Les Sinners – Chicoutimi (TransWorld; 1971)

Extrait routier tiré de l’album éponyme des Sinners du début des années 70, communément titré par les fans et les Sinners eux-mêmes « Tête de monstre ».

La Nouvelle Frontière – Transition (Gamma; 1970)

Tiré du second et dernier album du groupe, L’hymne aux quenouilles. Le groupe était composé de Robert Letendre (guitare, chant), Normand Théroux (organiste), André Breault (basse), Denis Chénier (batterie) ainsi que Richard (guitare) et Marie-Claire Séguin.

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Veillée québécoise (extrait; Vendémiaire; 1971)

Extrait d’une discussion avec un économiste anonyme, tiré du pressage français de l’album Québékiss dirigé principalement par la chanteuse/activiste Marie Savard. Avec un mix légèrement différent mais pressé à la même époque, l’ensemble fut rebaptisé Québec : 200 ans de résistance.

Claude Légaré – Quand les exploiteurs (Gamma; 1976)

Sa participation à la Chant’août (un festival?) attire l’attention de Gamma qui en 1976 publie son premier album « Légende qui vit le jour dans un p’tit pain » où l’on discerne ses préoccupations humaines et sociales: « La remise en question », « Le droit de parole », « Made in U.S.A. ». (source: Québec Info Musique)

La Révolution Française – Le temps de la révolution (RCA Victor; 1970)

7e simple -et toute une production!- en marge des deux longs jeux du groupe qui déjà se métamorphose pour se concentrer sur le talent de l’ex-Mersey’s Richard Tate et Angelo Finaldi. On nous avait confié que ce 45 tours – par son titre, son thème- avait fait l’objet d’une censure médiatique au moment de sa publication… qui coincidait avec les événements d’octobre 70 et l’adoption des mesures de guerre. Quelqu’un sait s’il existe une liste détaillée des chansons censurées ou à diffusion restreinte suivant les événements d’octobre 1970? Écrivez-nous!

Le groupe Impact (Collection personnelle de Serge Paquin).

Le groupe Impact (Collection personnelle de Serge Paquin).

L’Impact – Les mots qui sonnent faux (Spectrum; 1972)

Octet de Drummondville inspiré de Blood, Sweat & Tears / Ides of March avec une section de cuivres qui ne pressa que cet unique simple. Avec notamment Gilles Desfossés, Jean-Luc Desfossés, Jean-Guy Poisson, Paul Beaudet, Marcel Dupuis et N. St-Onge. À la suite d’un remodellage, les musiciens choisissent de se rebaptiser Évasion et de recruter une nouvelle chanteuse âgée de 17 ans, Danielle Charest. Le 45 tours sera pressé à son nom, mais néanmoins crédité à Desfossés et Poisson. Si facilement, la face A, fera bonne figure sur le palmarès local.

chansons interdites 1969Steve Fiset & le Kitsch – Québec slush (TransWorld; 1972)

Tex Lecor – Hy honnêtes gens (Gamma; 1969)

Lecor a les politiciens véreux dans son colimateur, ceux qui ont la faveur populaire malgré les magouilles. Pas étranger aux boutades grinçantes, le coloré chansonnier en a même regroupé quelques-unes pas piquées des vers sur son album Chansons interdites à la radio et à la télévision, orchestré par François Dompierre.

Les Cyniques – Camil Samson (extrait du Bye Bye 72) 

Le 25e Régiment – Trop mélangé (Révolution; 1970)

Composition d’un trio d’enfer : Pagliaro, Roman & Thurston! On parle d’argent, de politique; on est fuckés… psychédéliques!

Les Carcasses – Votez Lemaire (DERAM; 1977)

Quatuor humoristique avec Denis Blaquière, Richard Duchesne, Gaétan Loiselle & Claude Paré sous la direction musicale de Robert LeBlanc (Leblanc & Lalancette / Matchbox).

Jacques Michel – S.O.S. On va couler (Zodiaque; 1971)

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20 avril 2014: Mondo P.Q. reçoit Simon Brouillard du groupe Les Lutins – Première partie

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Première photo professionnelle de Brouillard à 12 ans. Merci à Serge Blanchette pour la numérisation.

Première photo professionnelle de Brouillard à 12 ans. Merci à Serge Blanchette pour la numérisation.

Mieux que n’importe quel autre groupe québécois des années 60, le groupe Les Lutins a affirmé, personnifié et chanté l’adolescence des Yéyé. Parmi les plus jeunes musiciens à endisquer et performer sur scène, le groupe de St-Hyacinthe mené par Simon Brouillard a imposé ses compositions originales sur les palmarès de la province pendant quelques temps, jusqu’à mériter ultimement le titre de « Groupe de l’Année » au Gala Méritas et « Groupe le plus populaire » au Festival du Disque de 1968. Pleinement mérité puisque leurs chansons iconiques comme Je cherche ou Monsieur le robot captivent toujours de nouveaux fans 45 ans plus tard.

En février 2014, nous avons eu le privilège d’interviewer le toujours aussi charismatique Simon Brouillard afin d’aborder sa courte mais dense carrière musicale, au sein des Lutins puis en solo. Dans cette première partie, nous reviendrons sur les débuts professionnels de ces rockeurs prépubères et la réalisation de leur premier album éponyme. Partagez avec nous vos témoignages/anecdotes/photos/coupures de presse à propos des Lutins et nous nous assurerons de les rediriger vers notre invité. Bonne écoute!

Chansons diffusées: Petite fille, Je cherche, Laissez-nous vivre, Je suis de bois, Elle n’a rien compris, Pretty girl, Donne-moi raison, Demain ça ira.

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Dans cet extrait BONUS, Brouillard revient sur les tournées Starovan & Musicorama, l’importance d’avoir de bons amplificateurs et son gimmick de scène !

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27 avril 2014: Mondo P.Q. reçoit Simon Brouillard du groupe Les Lutins – Seconde partie

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DSC_0079Souper_SimonMieux que n’importe quel autre groupe québécois des années 60, le groupe Les Lutins a affirmé, personnifié et chanté l’adolescence des Yéyé. Parmi les plus jeunes musiciens à endisquer et performer sur scène, le groupe de St-Hyacinthe mené par Simon Brouillard a imposé ses compositions originales sur les palmarès de la province pendant quelques temps, jusqu’à mériter ultimement le titre de « Groupe de l’Année » au Gala Méritas et « Groupe le plus populaire » au Festival du Disque de 1968. Pleinement mérité puisque leurs chansons iconiques comme Je cherche ou Monsieur le robot captivent toujours de nouveaux fans 45 ans plus tard.

En février 2014, nous avons eu le privilège d’interviewer le toujours aussi charismatique Simon Brouillard afin d’aborder sa courte mais dense carrière musicale. Dans cette seconde partie, nous analysons son plus grand tube (Monsieur le robot ) et la réalisation du second et dernier album des Lutins tout en découvrant la carrière en solo de notre invité. Partagez avec nous vos témoignages/anecdotes/photos/coupures de presse à propos des Lutins et nous nous assurerons de les rediriger vers notre invité. Bonne écoute!

Pour la première partie de notre entrevue, c’est par ici.

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La présidente du fan club du groupe, Les Lutins et leur gérante, Nicole Blanchard (Photo-Vedettes, mars 1968).

BONUS! Dans cet extrait, nous revenons sur l’enregistrement de la chanson Une fille comme ça , de sa version originale par le groupe américain Flavor jusqu’à l’adaptation instrumentale qu’en a fait le groupe Les Masking Sounds.

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Jacques Michel en studio avec Les Lutins (Photos-Vedettes, juillet 1968). Merci à Serge Paquin.

4 mai 2014: Jazz, Funk et musique de bibliothèque!

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septet

Toute la gang était là! L’impressionnante configuration du septet de Paul de Margerie en 1960.

Cette semaine, nous avons pour vous une pléaide d’artistes issus du jazz et du funk québécois et qui occasionnellement donnaient dans ce qu’il est convenu d’appeler le library music. Ça va chauffer!

Publicité - Eno Pétillant Pétillant Pétillant (1963)
Thème de La Discothèque de Jeunesse Oblige (1966)
Paul de Margerie – Tintarella de Luna (Sélect; 1960)

Ce jeune et doué chef d’orchestre sera notamment associé au son jazzé de nombreux artistes signés sur Sélect et s’entourera d’un impressionnant septet pour son premier et unique album solo, Calendar date. Il se suicidera en 1968.

Bix Bélair – Le Strip (Trans-Canada; 1964?)

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Bix Bélair

Composition de Roger Pilon, un autre trompétiste réputé en province, pour l’album Monsieur Trompette.

Claude Léveillée – Ballet des gants (Columbia; 1967)

Extrait de Elle tournera la Terre, une tragi-comédie musicale avec Andrée Lachapelle et Jean Besré, présentée à la Comédie Canadienne (aujourd’hui le TNM). En 1968, la comédie sera même présentée à Paris!

Stéphanie – Avant le jazz (Capitol; 1966)

Accompagné par l’orchestre de Paul de Margerie, cette jeune chanteuse n’aura publié que cet unique album dans la série 70000 de Capitol (Les Alexandrins, Les Cailloux, Les Atomes, Alexandre Zelkine…). L’album à mi-chemin entre la pop jazzée et la chanson offre deux compositions originales (Le clou; Chanson tirée par les cheveux )… et cette superbe adaptation d’une composition de Michel Legrand, Avant le jazz, que nous avions découvert par l’entremise du blogue Psyquébélique.

mariuscultierMarius Cultier – Je veux de toi (Trans-Canada; 1969)

Extrait du troisième album québécois de l’Étoile de la Martinique, Marius Cultier, après son long jeu enregistré à la Place des Arts. De passage à Montréal en 1967 pour se produire dans le cadre de l’Exposition Universelle, Cultier demeurera en province quelques années avant de s’éclipser en France où son zouk funky remportera un succès retentissant. Il est décédé en 1985.

Lee Gagnon – Les passants du soir (Opus; 1973)

Après ses albums jazz (Discothèque, Je Jazzzzzz, À deux faces) des années 60, Gagnon s’associe avec le dramaturge Marcel Dubé (Zone) pour imaginer le ballet-jazz Jérémie qui prendra l’affiche à l’automne 1973. On est maintenant en terrain définitivement plus funky.

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Une partie de la distribution du ballet-jazz Jérémie (1973).

Hahn_1946Publicité – Il n’y qu’une seule cigarette… St-Moritz (bilingue; 196?)
The Morrow Men – Life is a drag (RCA Victor; 1967)

The Morrow Men était un groupe de chanteurs associés à l’orchestrateur montréalais Bon Hahn. À la manière de Raymond Berthiaume qui dirigeait ses propres chœurs sur une foule de collaborations, Hahn employait son groupe sur des dizaines… des CENTAINES d’enregistrements, principalement des ritournelles publicitaires. Bien qu’originaire de la Saskatchewan, il fut le roi incontesté des jingles au Québec durant les années 60-70 en plus de fonder deux étiquettes, Rising Records et les Disques Astra (Astro-Pop). Shawn de l’étiquette canadienne de rééditions SuperOldies (à qui on doit notamment l’anthologie CD de JB & the Playboys) a récemment publié une courte mais dense biographie ici, documentant sa rencontre avec la famille Hahn en plus de lister les discographies complètes des productions Astra & Rising.

André Perry & David Sarkis – Canadian Colours #1 (Créa Sound; 1974?)

Cette collaboration méconnue entre le québécois Perry et l’arrangeur français Sarkys (pseudonyme de ) fut pressée en France et n’était pas initialement destinée à une distribution publique. Il s’agit plutôt de library music, des bandes sonores thématiques utilisées par la télévision et le cinéma pour créer l’ambiance idéale. Nous avons pu répertorier trois albums où Perry co-signe les titres et supervise les enregistrements: First Encounter Ballad Séries (Crea-Sound; 1974?), New Life (Mondiophone; 1974), Urban USA – Philly Disco Club. Nous serions curieux d’entendre votre témoignage à ce sujet, M. Perry! Quelqu’un sait si ces ambiances furent utilisées pour un reportage ou un documentaire en particulier?

berthiaumeRaymond Berthiaume – Nous allons voler jusqu’au soleil (Trans-Canada; 1973)

Une des rares sinon l’unique (?) adaptation avec paroles de cette chanson qui à l’origine n’était qu’instrumentale, composée pour la B.O. du film Lady in cement (1968) avec Frank Sinatra. Fidèle à ses habitudes, Berthiaume réchauffe l’ambiance de sa production feutrée.

Lee Gagnon – Jalousie (Opus; 1973)
Variation sur le thème.. le groove de la pièce Jérémie. Notez l’influence d’arrangeurs tels Jean-Claude Vannier (Melody Nelson de Gainsbourg) ou plus particulièrement David Axelrod. Du groove pis des cordes: on aime!

Luc Cousineau – Opus aux puces (Airedale; 1976)

Composition de Cousineau et Jimmy Tanaka (bassiste et claviériste), co-producteur du premier album solo de Luc Cousineau (après 9 disques via Les Alexandrins, Luc & Lise, Cousineau): un petit bijoux de compositions funky, instrumentales, inspirées… trop souvent ignorées au profit de Vivre en amour, LE simple à succès de Cousineau, inclus à la toute fin de ce long jeu. Cousineau nous promet plusieurs rééditions en 2014… on a hâte!

Jean-Pierre Ferland & André Perry – Pas maintenant (Barclay; déc. 1975)

Face B du simple non compilé Thrilladelphia . Audiblement l’oeuvre du producteur André Perry, ce sale funk est néanmoins attribué à Ferland sur l’étiquette du 45 tours.

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